-Je me nomme Nala, et je suis votre pire cauchemar, pour moi tuer est le plus concrets des plaisirs. Peu importe la personne qui tâtera de mes lames, le principal c’est qu’un plaisir malsain en résulte non ? Tuer pour le plaisir n’a pas toujours été ma vocation bien sur mais maintenant que la folie m’a gagnée je ne peux plus résister à l’envie d'ôter la vie. En fait si je me contentais seulement de cela tout simplement, ce ne serait pas si horrible mais ravager tout sur son passage avec un sourire sadique peint sur les lèvres, tuer en faisant préalablement souffrir c’est la damnation assurée. Si je devais me décrire je me contenterai de dire que je suis névrosée/ froide/ ténébreuse/ sadique/ psychotique/ enjôleuse/ manipulatrice/ psychopathe/ aliénée / brisée (chut!) et donc par déduction très peu fiable. Oseras tu pauvre fou affronter mon regard emplit de démence ? Oseras-tu me défier ? Osera tu ne serait ce que poser les yeux sur moi ? Moi quand je danse c'est bercée par le tempo d'une symphonie d’indécence.

-Je mentirai si je disais que je ne suis pas une belle femme, constatez vous-même, ma beauté est aussi venimeuse que ma personnalité mais disons qu’elle me sert beaucoup et m’a servit plus d’une fois. Alors je vais me dévoiler me décrire pour vous ici. J’ai des cheveux bruns qui accentuent la noirceur de mon âme mais surtout qui s’accordent parfaitement avec mes yeux bleus ciels. Des yeux froids…mais ils ont été beaux un jour…je ne me souviens plus…Si beaux au premier abord mais si je pouvais, j’aimerai pouvoir tuer d’un regard...Ils sont si ravagés mes beaux yeux marine maintenant. Je suis grande sans l’être trop, 1m70, c’est convenable comme taille pour une femme n’est ce pas ? J’ai une taille fine et des formes représentées toute en finesse comme si elles avaient été sculptées dans le plus fin et délicat des matériaux, peut-être la porcelaine...J’ai la peau diaphane mais je ne la comparerai certainement pas à la neige car la neige est blanche et pure, ce serait donc un euphémisme n'est ce pas ? Mon physique n’est qu’un leur pour mieux provoquer la douleur. Mon venin n'en est que plus irrésistible après avoir dompté ma proie.

Dis quand je danse à quoi tu pense ? Moi quand je danse, je pense peut-être à toi ou...je ne danse pas...On m'a dit un jour « fermes les yeux, tu verras tout ira mieux » et moi j'ai obéie...parce que les gens qu'on aime on les écoutes sans prêcher le vrai du faux, leurs paroles c'est toujours du pain béni. Maintenant je vois du noir, du noir...du noir...du rouge ? Du rou...ge ? Oui peut-être...Mais ça c'est une autre histoire, je crois que je m'égare...On me dit de parler de moi et j'voudrais dire qu'il n'y a rien à dire mais y a bien trop pour une seule personne, un seul corps, une seule âme. Je crois bien que je n'ai pas d'âme...On s'en fout ?

J'ai été quelqu'un d'autre un jour mais le noir sur le buvard efface toutes les traces du temps qui passe, ou bien c'est le rouge...qu'importe ! J'ai été douce, gentille, joyeuse, joueuse, curieuse et je m'épanouissais en jouant les érudits et en fouinant sans cesse dans les livres. J'étais sotte...j'étais sainte... ? Moi le gentil vampire qui protégeait les humains et qui ne rêvait qu'à une vie longue et tranquille. J'étais sainte...j'étais sotte... ? J'étais la petite protégée de mes parents et nous avions des activités familiales « normales » pour des vampires protecteurs d'humain mais aujourd'hui je ne connais plus la normalité...je ne la croise plus...je la fuie...peut-être...peut-être un peu.

Plus tard j'ai compris...compris qu'il ne faut pas aimer et ce pourquoi l'amour est un sentiment si fort que l'on peu changer pour lui...crever pour lui...tuer pour lui...Le sentiment est destructeur surtout quand la personne aimée s'appelle manipulation. Alors je me suis raccrochée à l'image de cet homme assez longtemps pour être transcendée, sans comprendre qu'il me labourait l'esprit. C'est dur de vivre, plus dur que de mourir vous savez...C'est dur l'amour, bien plus dur que de haïr.

Au départ peut-être que c'était quelqu'un de bien mais peu à peu il sombra et décida de saigner les humains, de les tuer sauvagement. Comme je l'ai dis précédemment je tuerais pour lui...j'ai tué pour lui. Ses techniques devinrent de plus en plus violentes, de plus en plus sadiques et moi je m’aliénais dans ses bras, gagnant un mental de psychotique, de psychopathe, mes yeux bleus délavés par la sombre folie qui me ravageait peu à peu...Un mal dont on ne guérie pas, le mal de l'amour...oui le mal d'aimer sans doute.

Quand il m'a quitté j'étais au comble de la démence et l'amour m'a perdue, à moins que ce ne soit la tristesse ou la folie. Ainsi j'étais déjà trop ravagée et même après son départ j'ai continué à éprouver du plaisir en dépeçant, torturant et en écoutant hurler mes victimes. L'art des lames a bien vite remplacé les crocs dont se sert d'ordinaire un vampire pour tuer. Quand je vous dis que je ne suis pas normale et que je suis l'ombre de moi même...

Savez-vous que c'est lorsqu'il m'a quitté que j'ai pris les lames pour la première fois ? C'était jouissif ! Depuis rassurez-vous j'ai rajouté pleins d'autres jolis instruments à mon petit arsenal. Dis quand je danse...je me brise...Dis quand je danse...je m'exorcise ? Je fuis, je tue, je me cache...voilà, après tout j'me fous de tout, j'me fous de lui, j'veux juste tuer le temps...J'veux juste tuer la vie

Nom : Je m'appelle Elina mais on me surnomme souvent Elo'.
Votre âge : 18 printemps
Boy or Girl? : Attendez je vérifie...Je crois bien que je suis une fille.
Comment avez vous connu BTD? : Comment vous avez connu BTD?
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