Dean vivait dans l’ombre d’Alice Tyler. Alice était un vampire de sexe féminin mais au combien sadique et méchante. En effet celle-ci jouait avec Dean, comme s’il n’était qu’un objet. Il avait passé la matinée à faire ce qu’elle voulait. Cela passait par des rapports sexuelles ou des dons de sang mais aussi aller faire des courses pour elle. Dean était son esclave, il n’y a pas de mot plus humiliant pour un homme mais c’était la dure réalité. Dean était un soumis. Au début, il n’en était pas fier. L’humain, qu’il était, avait essayé de se rebeller mais rien à faire contre un vampire. Au fils des années, il comprit qu’il ne pouvait plus rien. Il accepta que sa vie soit un cauchemar et il s’était habitué aux tortures de sa Maîtresse. Il n’était que l’ombre de lui-même et personne ne le remarquait jamais. Jusqu’à aujourd’hui.

Ce soir là, Dean était sorti pour acheter du sang de démon. Il était toujours accompagné d’un garde du corps. Sa maîtresse, bien que sadique, ne voulait pas perde son joujou et n’avait pas envie qu’il s’enfuit. Dean ne sortait donc jamais seul. Quand il se trouva dans des ruelles mal éclairait à dealer du sang de démon, il était rassurer d’avoir un vampire pour garde du corps. Bien que s’il fallu mourir, il serait volontiers aller à la corde pour mourir. Dean ne vivait plus depuis….ces 14 ans. Depuis le jour ou Alice, sa maîtresse en fit sa propriétaire. Depuis ce jour, il pense, il sait que la mort est plus douce que la vie. Dean souffre chaque nuit des tortures et de la perte de sang mais jamais il ne meurt. Il se réveillait toujours et pour le plus grand plaisir de sa geôlière.
Enfin, ce soir Dean ne réussit pas à avoir du sang de démon. Il ne pouvait pas rentrer les mains vides. Si jamais il n’en trouvait pas, il savait ce qui l’attendait et rien que d’y penser il en frissonnait déjà de douleur. Il était donc dans les rues de Las vegas à la chercher de sang mais personne n’avait l’air de pouvoir le fournir. C’est au coin d’une rue qu’il croisa la regard d’une vampire. Il commencait à les reconnaître, surtout à la pâleur de leur peau et puis ce regard, ce regard terrifier qu’ils posent sur les humains. Dean n’eut le temps de rien faire. Tout se passa très vite. La jeune femme avait l’air de vouloir lui parler, d'être attirer par lui. Quelle sensation étrange de sentir qu’on est le repas de quelqu’un ou peut être qu'elle était différente ! Dean recula d’un pas et son garde du corps intervient. Ce dernier envoya la vampire péter et décida qu’il était temps de rentrer. Il ne voulut rien savoir et força donc Dean à reprendre la route du manoir. Celui-ci n’osa pas refuser. Il regarda en arrière et croisa de nouveau le regard de la jeune brune. Il avait des yeux vides de tout émotion, comme s’il n’était rien, s’il ne vivait plus, s’il ne passait en lui aucun sentiment. Dean avait des yeux bleu azur mais quand on plonge son regard à l’intérieur, on n’y voit que souffrance, douleur et mort. Le vampire gardien de Dean, le poussait pour qu’il avance et rapidement ils eurent traversé la moitié de la ville et se trouvait devant le manoir. Dean ne s’était pas rendu compte qu’ils étaient suivit. Il n’avait pas la tête à regarder en arrière. Il ne pensait qu’à la séance de torture qu’il allait subir une fois qu’il aurait passé la porte. D’ailleurs il pouvait sentir la colère de sa Maîtresse alors qu’ils étaient sur le pas de la porte. Dean tremblait, il aurait tout donné pour ne pas rentrer. Il était encore dehors, il pouvait encore fuir. Dans tout les cas, la soirée qu’il allait passer serait insupportable alors autant qu’il tente de s’enfuir.

Non, il n’avait pas le courage, il n’avait plus le courage. La porte s’ouvrit et sa Maîtresse se trouvait dans le salon qu’on pouvait voir d’où il était. Dean tremblait, il recula d’un pas mais le garde du corps le toisa. Que pouvait-il bien faire à part aller entré et souffrir ?

Dean baissa la tête, il inspira plusieurs bouffé d’air en espérant qu’il pourrait dormir un peu s’il n’était pas trop amocher.

Dean se fit pousser à l’intérieur comme s’il n’était rien. Il se retrouva à genoux, il pouvait voir la fenêtre d’où il était mais était trop terrorisé pour regarder. Du fauteuil se leva Alice, une vampire brune d’une beauté effrayante et sanguinaire. Sa Maîtresse s’approcha de lui et l’attrapa par les cheveux et lui leva la tête vers elle.

Regarde moi, espèce d’incapable !!

Dean n’eut pas le temps de se protéger et reçu une gifle magistrale. Les ongles longs du vampire lui laisser des entailles qui se mirent à saigner. Le garde du corps sorti alors de la pièce et monta à l’étage. Alice se jeta sur Dean et lui lécha avidement le sang qui coulait sur son visage. Elle gémit de plaisir alors que Dean horrifier tremblait de tout son corps. Alice ne s’arrêta pas là. Elle le battit encore et encore pour faire couler son sang et le léchait. Dean avait la tempe ouverte et une fois Alice l’eut nettoyé de son sang, elle lui arracha la chemise qu’il avait. Elle le plaqua au sol et enfonça ses dents au niveau du cou de Dean tout en lui griffant le torse. Dean gémissait de douleur mais elle lui mit une nouvelle gifle et hurla

Cri pour moi !!!!

Dean retient son souffle pour ne pas hurler mais elle lui donna un violent coup de point à l’abdomen et l’humain ne put que hurler sous la douleur. Elle le mordit de nouveau et lui but du sang alors qu’il hurlait de douleur. Elle riait et ses yeux lançaient des flammes de plaisir. Une fois qu’elle fut rassasiée, elle le jeta en direction de la fenêtre et se détourna pour quitter la pièce. Dean se retrouva au sol, trop faible pour un mouvement. Il arriva malgré tout à se mettre sur le dos et posa une main sur sa tempe encore ouverte. Elle avait été trop gentille, pourquoi ? En général, il restait tout la nuit à subir ses folies et de temps en temps, il passait à la torture dans le sous sol. Pourquoi ce soir, elle avait arrêté si vite ? Dean ne comprenait pas mais il ne cherchait pas plus loin. Il eut toutes les difficultés du monde à se mettre sur ses jambes et quand il tourna la tête vers la fenêtre, il vit une ombre. La jeune femme vampire qu’il avait vu en début de soirée. Il resta sans voix, il posa une main sur la vitre et murmura alors :

Sauvez moi…..Je vous en prit….

Je regardais l'étrange manège qui se tramait dans cette maison. C'était vraiment très bizarre. Je restais postée à la fenêtre. Je reconnaissais cette femme qui parlait très mal à cet humain. Comme s'il était son esclave. Je fronçais les sourcils pour mieux voir à l'intérieur. Regarde moi, espèce d'incapable !! qu'est ce que … Bon dieu. Voilà qu'elle le giflait. Je me retenais de laisser échapper un bruit de surprise. Je sentais le sang et regardant mieux je vis qu'il avait la joue entaillée. Mais déjà la vampire se jetais sur lui pour recueillir ce précieux nectar et s'en délecter goulument. Je restais là terrifiée. Oh je savais bien que l'on n'était pas au pays de Candy et que ce genre de pratique était assez courante chez les vampires -avoir des esclaves je veux dire, pas de lécher ainsi impunément le visage des gens! Bref ce spectacle était assez horrifiant. Ce n'était vraiment pas quelque chose que je souhaitais voir tout les jours. Mais je me sentais mal pour lui. C'était un humain et moi j'aimais les humain. Je n'aimais tout simplement pas la souffrance.

Je regardais cet éprouvant spectacle. Brrr, ça me donnait froid dans le dos. Je me baissais pour ne pas trop en voir. Mais pour ne pas non plus me faire voir. Parce que je n'ose imaginer ce qu'elle aurait fait à un autre vampire dans un état pareil.

Je m'accroupissais donc à terre et attendis que ça soit fini. En ne sachant pas du tout quand cela pourrait être. Mais je l'entendais partir. Les cris n'étaient vraiment pas agréable et je me crispais en les entendant. Je me relevais et regardais à nouveau il était près de moi. Il faisais une de ses têtes. Mais il m'avait vue et murmurais Sauvez moi … je vous en prie je soupirais puis doucement me relevais étudiant la situation. Je lui fis signe d'ouvrir la fenêtre., ce qu'il fit peu rassuré. « Mais qu'est ce qui se passe ici. Viens! » je lui fis signe de passer par la fenêtre.

Le pauvre. Il semblait pedu, et vu ce que j'avais vu je me demandais comment il pouvait supporter ça. Comment c'était possible. Cette femme était bien une vampire, il n'y avait qu'eux pour se montrer aussi cruels. Quoi que les démons pouvaient se défendre sur ce point de vue. Bref, en mon âme de grande sauveuse des humains, la scène que je voyais me révoltais, si je n'étais pas aussi déterminée à aider Dean à sortir d'ici je serais aller vomir. Le pauvre. Ce n'était pas de la pitié que je ressentais pour lui, mais une réelle tristesse. Il semblait si frêle. Quelqu'un devait l'aider, on ne pouvait pas le laisser ainsi. Non. Le pauvre. Il n'en était pas question. Alors j'essayais de le faire passer par la fenêtre. Ce fut assez difficile il semblait avoir des blessures partout. Bon dieu. Je ne devrais pas être la seule. Imaginez que la vampire revienne. J'aurais du revenir avec Ana et Julian au moins. Mais non je n'en avais fait qu'a ma tête. Comme toujours. Un jour ça finira par me faire chuter ça. C'était pas toujours bon de foncer tête baissée. Mais telle était la situation et je ne pouvais pas le laisser ainsi.

Mais voilà. Aussitôt je l'avais pensé aussitôt ça arrivait, la vampire revenait dans la pièce accompagnée de deux autres. Vampires également. Nous pouvions nous reconnaître entre nous. Zut. J'avais peur, j'avais peur que maintenant elle s'en prenne encore plus à lui. Enfin déjà si je m'en sortais vivante. Oh je savais me défendre, mais elle buvais du sang humain et était donc forcément plus forte que moi. Et elle saisit déjà Dean qu'elle envoya bouler à l'intérieur. Je le regardais en fronçant les sourcils, mais je ne pus m'inquiéter pour lui bien longtemps parce qu'elle me serrait déjà la cou. Assez fort en plus la garce. Je me débattais et heureusement que je n'avais pas besoin de respirer pour vivre. Sinon je serais déjà morte. Mais non je l'étais déjà. Je ne lui répondit rien. Je ne voulais pas lui donner cette satisfaction. Je posais mes mains sur ses bras tendus et enfonçais fermement mes ongles bien manucurés -et donc assez long- dans ses avants bras. Ouch ça devait faire mal puiqu'elle me lâchait presqu'immédiatement. J'étais à l'intérieur de la maison maintenant. Et je me relevais en me massant le cou. Elle m'avait fait mal la conasse. Je la regardais.

« Ton bien!? Tu te croies quoi … au quinzième siècle!? » je me mis à rire Les deux autres vampires n'avaient pas pris part à la bataille. Peut être bien qu'il voulaient juste nous voir nous battre. Ou bien qu'elle n'avait pas encore claqué des doigts pour ses molosses. « Parce que tu penses pouvoir me tuer. TOI! » elle me regardais et je fis quelques pas vers Dean pour me mettre devant lui. Je doutais de pouvoir sortir avec lui, et encore moins indemne. Mais je reviendrais c'était certain. Je reviendrais pour lui. S'il y avait bien une chose que je ne supportait pas c'était l'esclavagisme.

Je soupirais. Vraiment je ne savais vraiment pas quoi faire. Je n'avais pas envie de partir comme ça comme une voleuse et en même temps rester serait du suicide. Je ne pouvais pas non plus m'empêcher de jouer les gros bras. Comme d'habitude. Bah oui quoi, j'ai mon égo! Je n'aime pas me laisser marcher sur les pieds. Et qu'ils soient trois vampires contre moi ou juste un, je ne me démonterai pas. Je regardais avec douleur Dean essayer de m'épargner, mais il n'avait pas à le faire. Quelqu'un devait lui venir en aide. Je devais absolument l'aider. Mais pour ça, j'avais besoin d'être en vie, non?

Cette vampire puait l'arrogance et le défi. Et je n'aimais pas ça. Ces vampires qui se prennent pour des dieux. Ces connards qui se pensent tout permis sous prétexte qu'ils vivent plus longtemps que le reste du monde. Pour avoir connu les deux il y a de bonnes personnes chez les vampires comme chez les humains. Et c'est la même chose pour les mauvaises personnes. Mais je n'aime souvent pas l'arrogance et les airs suffisants des vampires. Et celle la rassemblait tout ce que je n'aimais pas sur mes congénères. Ceux contre qui je me battais. Elle se mit à éclater de rire et je sentis le sang battre dans mes tempes. Elle commençait à me courir sur le haricot. Un sourire s'étira sur mes lèvres. Les vampires se croient tous insensibles, résistants à la douleur, mais tout le monde a une faille et elle … devait très certainement en avoir une aussi. Ce fut à mon tour de rigoler. Si ils me passaient à tabac au fond ça ne me dérangerai même pas, j'étais quelqu'un qui restais jusqu'au bout. Non? Oui c'est un peu beaucoup suicidaire. J'arrêtais doucement de rire pour pouvoir lui répondre.

« Bon dieu ce que tu es prévisible. Moi qui pensais que tu pourrais être un minimum intéressante. Mais non. Tu fais les mêmes erreurs que les personnes de ton genre font. Mais bon que veux tu. Tu es une vraie caricature. Tant pis pour toi. » je haussais les épaules alors qu'elle s'approchait de moi, pensant je le supposais me faire peur. Mais je n'avais pas peur. OH non. Bon j'étais pas forcément certaine de moi, mais … je n'avais pas peur. Je ne voulais pas bouger, quoi qu'en dise la petite voix dans ma tête. Je n'avais qu'une envie. Qu'Ana et Julian arrivent maintenant. Mais ça n'arriverait pas. « Cela dit tu es pathétique. Qu'est ce qui te fais penser que je ne connais pas la douleur!? Que je n'y suis pas résistante » oui. Chez les Reynards, on était bien entrainés. Et la douleur … ca nous connaissais. Mère avait peut être des pratiques que l'on pouvait qualifier de barbare, mais, en ce moment précis je bénissais les séances de tortures que nous subissions. Sans jamais nous tuer bien sûr, mais il fallait bien nous renforcer, et renforcer l'esprit du clan. Pour la première fois depuis des années j'étais fière de porter ce tatouage de Renard sur mon poignet. Un sourire insolent aux lèvres je me ravisa en voyant le jeune inerte au sol. Bon dieu.