Pourquoi diable avais-je choisi le métier de strip-teaseuse? Alors que j'aurais très bien pu être encore serveuse comme avant. Par perversité? Non parce que croyez moi je tombe sur des gros porcs des fois, vous n'avez même pas idée. Non tout simplement, je n'ai pas peur d'avouer que j'avais un corps agréable à regarder. Sans vantardise bien sûr, mais bon autant appeler un chat un chat à la loterie génétique j'avais été assez gagnante. Et vu Père et Mère ça n'était pas quelque chose dont on douterait. Eux aussi avaient été beaux. Et Raven l'était aussi. Nous avions tout simplement de la chance. Pas seulement parce que nous étions des vampires. Je n'aimais pas vraiment cette nouvelle tendance amenée par cette idiote de Stephenie Meyer (entre autre) qui disait que si tu es vampire tu es forcément beau. Parce que croyez moi, pour avoir côtoyé vampires et humains, dans les deux il y avait des beaux et des laids. C'est ainsi. Les vampires sont certainement juste un peu plus … paisible et moins névrosés (et encore ça dépend de qui) mais c'est tout. Bref … je ne voulais pas parler de ca a la base. Pourquoi choisir ce métier était plutôt ma question. Tout simplement parce qu'a Las Vegas c'est la nuit que ça bouge et que voyez vous dans un club comme celui ou je travaille on peut obtenir bien plus d'informations qu'on le pense. Oui Oui, vampire ou prime, et même tout simplement humains, le plaisir de la chair tout le monde y succombe toujours un moment ou l'autre.

J'étais donc dans ma loge. Enfin appeler ça une loge était un peu trop. Enfin je me préparais. Ce soir c'était le latex. Mais moi ça me faisait bien rire en réalité. Je n'étais pas des plus prudes, et puis pourquoi ne pas montrer mon corps que j'avais la chance d'avoir agréable à remarquer. Du moins, personne ne s'en est jamais plaint. Lentement mais surement je remontais des bas opaques noirs que j'accrochais religieusement aux portes jarretelles. Puis passais des bottes avec jambières aussi facile à mettre qu'enlever. C'était bien la tout le but de la manœuvre. Une petite jupe noir en latex moulant et je casais ma poitrine d'abord dans un bustier noir orné d'argent puis dans une petite veste rouge en cuir.

Maintenant je dansais, sensuellement doucement. D'une main experte et lente je détachais mes cheveux. Les laissais lentement glisser le long de mes épaules alors que je bougeais doucement sur la musique. Les lumières dans les yeux ou presque je ne voyais pas grand monde des clients mais c'était pas bien grave pour moi ce n'était que des clients. Je me retournais et me penchant outrageusement je retirais la petite veste qui tombait au sol. Puis doucement je m'effeuillais. Comme il fallait comme j'avais l'habitude de le faire. Et puis soudain quelque chose attira mon attention. Est ce que c'était une flamme? Essayant de ne pas réagir parce que j'avais l'habitude de ne pas avoir peur du feu je m'approchais un peu profitant du show pour voir qui s'amusait de la sorte. C'était une fille. Une belle blonde. Je ne voyais pas souvent de filles, mais que dire, il en fallait pour tout les gouts. Retirant le dernier morceau de tissu – enfin latex – je l'observais toujours. Elle semblait paisible à siroter une coupe de champagne. Mais je savais qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Je l'avais trop bien compris avec Samuel. Tout les humains sont des Primes en puissance. Et pourtant … je les protégeais tout de même. C'est comme ça.

La musique finit et les applaudissement commençaient à pleuvoir. Souriant, ma demie nudité ne me dérangeait pas le moins du monde. Laissant mes affaires derrière moi je descendais de l'estrade pour aller prendre un verre. Un membre du staff de la boite me tendis un peignoir en soie avec mon nom brodé dans le dos. Enfin mon deuxième prénom … mon nom de scène. Je souris et me dirigeais vers le bar sans jamais lâcher cette jolie blonde du regard.

La jolie blonde était toujours la. Elle m'observait sans ciller. Si en temps normal ça pouvait déranger. Ça n'était pas le cas pour moi. Ça faisait partie du métier. Certains vous dévisagent. Qu'ils soient hommes ou femmes. Le client est roi. Voilà le leitmotiv que Paulina Whitehouse, la patronne n'oubliais jamais de nous ressasser. Je ne serais pas étonnée si un jour elle arrivait pour nous demander de nous tatouer cette phrase sur les fesses. Bref … je finissais mon show de la même manière. Comme toujours. Le plus petit morceau de tissu cachant la dernière parcelle d'intimité que j'avais encore. Puis sous les applaudissements et l'extinction des lumière je descendis de l'estrade pour aller dans la salle. Oui c'était obligatoire. Les cliente aimaient voir de plus près. Je n'avais pas de problèmes de pudeur. Je profitais de ce corps qui était le mien. Mais par contre. Si je dévoilais mon corps. Dans le cadre du boulot, ceux qui essayaient d'en profiter se retrouverait bien rapidement avec le bras cassé. Non seulement pas Ana, ma meilleure amie qui travaille comme serveuse ici, mais également par Julian qui exerce lui aussi le métier de serveur ici. J'étais protégée. Même si je savais me défendre. Avoir une équipe sur qui compter était agréable et tellement reposant.

Accoudée au bar je discutais avec Julian qui était venu me parler un petit peu. Réajustant mon peignoir je souris en rigolant avec lui jusqu'à ce qu'il s'éclipse doucement quand la blonde que je gardais à l'œil arrive avec du champagne. Je souris doucement et m'assis sur le tabouret de manière à lui faire face. Elle était plutôt jolie. Même vraiment pour ne pas mentir. Blonde au joli visage fin et bien dessiné, elle avait pourtant quelque chose que les autres femmes ici n'ont pas. Une démarche altière. Comme si … elle venait d'une famille riche. Et peut être après tout sa vie privée ne me regardait pas. Je souris doucement à ses paroles. Si elle pensait me déstabiliser en m'appelant strip-teaseuse elle avait faux. D'un sourire malicieux je la regardais s'asseoir sur le tabouret à mes côtés et lui répondit enfin

« Oh vous savez, même les petites gens comme moi apprécient le bon champagne. » je souris doucement « Qui n'apprécie pas le bon champagne de toutes manières. » Suivant son petit manège j'attendis que le barman vienne avec une coupe pour moi. Levant mon verre je la regardais puis dit en attendant de trinquer. « Hé bien … à ma bonne fée blonde du champagne alors » puis souriant sachant très bien que j'énonçais une évidence j'ajoutais « Je suis Carmellia. »

Hé bien non je n'étais pas gênée par sa présence le moins du monde. Si elle pensait être la première à me proposer du bon champagne, elle se mettait le doigt dans l'œil jusqu'à la moelle. Champagne. Vodka, toutes les « offrandes » étaient bonnes pour être dans mes bonnes grâces. Et ici les gens le savaient bien. Paulina, la gérante, le savait bien. Elle n'aimait pas ça. Ou du moins, elle m'avait dans le nez, je le savais bien. Mais je lui rapportait de l'argent, vraiment pas mal d'argent alors elle ne pouvais pas se plaindre. Et je savais bien que dès le moment ou je lui rapporterais plus d'argent je serais mise à la porte. Mais par chance, j'aimais ce que je faire. Car oui j'aimais mon métier. Et oui c'était possible.

« Mais tout le monde aime le champagne. C'est comme le chocolat. Si seulement neuf personne sur dix déclare aimer le chocolat c'est que la dixième ment. » un sourire aux lèvres je souris en la regardant alors qu'elle trinquait avec moi un sourire aux lèvres. Elle se présenta a son tour. Angela. Elle avait pour sûr un visage d'ange. Ce prénom lui allait très bien. « Un bien charmant prénom » dis-je doucement.

Je la regardais jouer avec son briquet et arquais un sourcil. C'était un réflexe de Prime ça. Est ce que la jeune femme était une Prime. Après tout. Ils pouvaient être n'importe qui. Sous n'importe quelle apparence. Je fixais quelques secondes le petit objet dans ses mains. Pas par peur, non depuis le temps j'avais appris à contrôler ma peur du feu, mais croyez moi ça a mi longtemps. Mais surtout pour essayer de voir si elle savait le manier. La manie des Primes était de jouer avec leur briquet. Mais non elle ne fit que s'allumer une cigarette. Bon je m'étais certainement faite des idées. Je la regardais tirer sur sa clope tout en me regardant et jouant un peu avec son briquet. Après tout c'était aussi un tic des fumeurs, non? Je regardais le barman puis lui fis un clin d'œil et il apporta tout de suite un cendrier pour ma nouvelle amie.

Je souris doucement en l'entendant poser sa question. Je suppose que tout femme se pose cette question quant aux personnes exerçant ma profession. Et je voyais que ça l'intriguait réellement. Un sourire en coin je bus une longue gorgée de champagne puis une seconde avant de décider enfin de lui répondre. Je haussais les épaules et d'un air indifférent dit « Oh vous savez, c'est un emploi comme un autre. Seulement au lieu de plumer les gens, c'est moi qui me déplume. » je n'avais absolument aucune honte à exercer ce métier. « C'est un peu comme être actrice. On vous colle un rôle et vous devez le jouer face aux autres. Il ne faut pas le prendre autrement, sinon ça vous bouffe. » le tout était comme partout de connaître ses limites. Si je pouvais gagner de l'argent en ne faisant que me dandiner. Pourquoi pas. Mais il était très clair au Ace of Spades que les Strip-Teaseuses n'étaient pas des Prostituées. Moi je ne le faisais pas. Mais je savais que certaines collègues le faisaient en extra. Il n'en était pas question. Affoler les hommes d'accord. Leur servir de soulagement … pas question.

Je souris doucement, la situation était des plus comiques. Elle en face de moi, je ne savais pas si elle était impressionnée. Mais en tout cas il n'y avait absolument pas de raisons de l'être. Mais je ne l'étais pas pour autant. Du champagne, c'était bien beau, mais … je ne roulais pas sur l'or, mais il était toujours possible ici de se faire offrir du bon champagne. Surtout pour quelqu'un qui ramène autant de clients que moi à la boite. Bon je ne me vantais pas. Mais disons que mon show semblait assez apprécié. Allez savoir pourquoi? Peut être que c'était parce que j'étais la plus naturelle. Bon je ne crachais pas dans le dos de mes collègues. Mais … je prenais mon métier avec philosophie. Si je voulais je pourrais tout à fait faire un autre métier. Mais voilà, ce métier m'apportait tout ce dont j'avais besoin dans mon combat contre les vampires!. Je pouvais observer tout ce qui se passe, ce qui se dit, les rumeurs, absolument tout! Et je dois avouer que cette position me plaisait bien. C'était si agréable, c'était comme si de ma scène je contrôlais le monde. Enfin pas le monde non plus mais le monde à ma disposition.

Je souris doucement il est vrai que Carmellia faisait très nom de scène. Mais non c'était bien ainsi que ma mère m'avait appelé. C'était certes mon second prénom mais sa question portait sur un prénom et officiellement Carmellia était un de mes prénoms! Je hochais positivement de la tête en la regardant. « Aussi exotique que ça puisse sembler, mes parents m'ont en effet bien appelée Carmellia. Une ancienne tante décédée ou quelque chose dans le genre. » dis-je en souriant ne mentant pas. Il me semblait bien avoir entendu parlé d'une tante Carmellia qui habitait à Londres.

Je souris doucement la regardant jouer à son briquet. On aurait dit qu'elle voulait se donner de l'assurance. Se masculiniser un petit peu je dirais même. C'est vrai qu'on ne voit pas énormément de femme venir seule dans ce lieu. Pas des femmes dans son genre. Et puis … il ne m'avait pas semblé qu'elle soit en train d'apprécier vraiment le spectacle. On aurait dit qu'elle voulait juste observer. Et ça ne me plaisait pas du tout parce qu'il n'y avait qu'une seule sorte d'humains qui observaient les gens ainsi un briquet à la main. J'espérais me faire des idées. Je ne pris pas le temps de lui répondre me contentant de hocher négativement de la tête, bien qu'elle fume ça ne me dérangeait pas. A vrai dire … ça faisait longtemps que je n'étais plus vivante. Et je ne pensais même pas l'avoir été un jour. Je ne craignais donc aucun cancer.

« Tout dépend de la manière dont on voit les choses vraiment. Ce n'est pas un métier des plus faciles cela dit. Mais il faut savoir faire la part des choses. Tant qu'on ne se pense pas dans la vie réelle quand on est sur scène. » je souris doucement puis plongeais mon nez dans ma coupe de champagne.

Mon vrai prénom. Non plus précisément mon second prénom. Comme si j'allais de toutes manières donner mon vrai prénom autant à cette jeune femme en face de moi qu'a la boite qui m'employait. Et puis je faisais ce que je voulais, non? C'était à la fois un nom de scène mais aussi mon second prénom. Oui c'était très vieillot. Mais bon avec 127 ans … ce n'est pas si jeune quand on y réfléchit bien. Mais ça c'est un point qu'il n'est pas question que je divulgue à la jeune femme qui est, je peux le dire maintenant avec sûreté, est une Prime. Son regard posé sur l'ensemble de la pièce, le fait qu'elle sache observer les gens dans leurs moindre détails. Elle est beaucoup trop … consciente pour n'être qu'une simple humaine. Je souris doucement en écoutant sa remarque.

« Hé oui. On n'a pas tous la chance d'avoir un prénom classe. » dis-je un gros sourire aux lèvres. C'était assez comique. Parce que j'adorais mon prénom. Mon second prénom aussi quand même. Mais surtout mon prénom. RoxXie. Et je tenais absolument au « x » majuscule au milieu. J'aimais que ma mère ait eu l'audace et l'inventivité de trouver ce prénom. Je n'avais pas à me plaindre. Et puis. Grace à lui j'avais pu avoir tellement d'hommes dans mon lit. Parce que RoxXie comme prénom apportait tellement de surnoms. Foxy RoxXie était d'ailleurs un de mes préférés. Mais revenons à nos moutons. Oui en effet si RoxXie passe, je m'étais souvent faite railler à cause de CarmeLLia. Pour les gens qui le savent en tout cas. Mais bon c'est la vie on fait avec, n'est ce pas?

Je souris en la voyant picorer allègrement dans les cacahuètes que le serveur venait de lui apporter et continuer à siroter sa coupe de champagne. Qu'on venait tout juste de remplir à nouveau. Je souris puis fus un peu surprise de sa question. Mon travail semblait vraiment l'intéresser dis donc. Et la manière qu'elle avait de rajouter des choses à propos d'elle dans une situation comme la mienne me faisait sourire en coin. Oui Oui. Bien elle faisait comme elle voulait. Pas de problèmes là dessus, je l'avais bien compris, mais je trouvais assez amusant qu'elle le répète à chaque fois. Ou alors peut être que c'est mon esprit un peu bizarre qui me joue quelques tours.

« Non personne. Du moins personne qu'il soit important de mentionner. » oh un petit mensonge, mais je ne m'ouvrirais pas sur Samuel. « Ou en tout cas. Personne de fixe » dis-je en arquant les sourcil un sourire plutôt entendu aux lèvres. Si elle ne comprenait pas ce que ça voulais dire. Hé bien … tant pis pour elle. « Bah il faut juste savoir faire la part des choses. Il y a drague et drague, et la plupart des hommes qui viennent ici ne viennent pas pour draguer ou s'entraîner à draguer. Ils n'ont qu'une seule chose en tête. Chose que je ne leur offrirai jamais, je suis toujours claire là dessus. Donc cela ne me gêne pas plus que ça. Et puis … croyez moi dans le monde il y a bien plus de lourds que de mecs bien élevés » triste mais réel constat que j'accompagnais d'un petit rire nerveux. Elle se prenait pour une princesse ou quoi? « Le tout est de savoir les éviter. Ou bien ne pas juger au premier abord. Un lourd peut très bien se révéler avoir un cœur d'or. Et un mec bien élevé être un salaud et battre les femmes! » un esprit aussi … noir et blanc. Oui certainement c'était une prime. Ils étaient tous ainsi. En tout cas tout ceux que je connaissais, ou avait eu la chance de … rencontrer disons. Tout n'était pas aussi simple.

Puis elle me demandait si je connaissais l'homme qui se tenait derrière nous. En col roulé. Pourquoi? Aucune idée. Est ce qu'il l'avait regardé de travers? Je me retournais doucement quand elle me demandais si je le connaissais. Non je ne le connaissais pas personnellement. Mais il avait une tête que je connaissais. Cela dit ça n'était pas un vampire. Mais la jeune femme qui l'accompagnait elle en était une. Bien sûr je n'en dirai rien. Je n'appréciais pas spécialement les vampires. Disons que voilà, je vivais ma vie. Mais humains ou vampire tant qu'ils ne mettent pas la vie d'autrui en danger. Je ne m'en préoccupe pas vraiment. Mais j'avais envie de jouer ce soir. Voilà pourquoi d'un air évasif je dis doucement « Hm … lui non. Mais je connais la fille assise à ses côtés depuis … tellement longtemps » c'était totalement faux. Mais je savais qu'elle était vampire. C'était avec cela que je voulais jouer!

Ah bon dieu parler avec une Prime était des plus déprimant. Cette jeune femm ne dérogeait pas à la règle. Elle étais sympathique. Plutôt jolie et je n'aurais jamais vu un tel discours dans sa bouche. Je ne disais pas que tout les primes étaient ainsi, mais tout ceux que j'avais rencontrés en tout cas oui. Ça ne m'aidait pas à penser autrement. Samuel ça avait été autre chose. Parce que même si nous avions parlé … nan c'était juste pas pareil. Tout les primes n'étaient pas comme lui. Et peut être heureusement – pour moi – cela dit!

Les hommes. Je les connaissais un peu depuis le temps. J'avais eu affaire à plusieurs hommes. Et je savais faire la différence entre eux. Mais quoi qu'il en soit je pensais – et ça pour tout le monde, humain ou démon ou vampire – qu'il ne faut pas s'arrêter à ce que l'on pense. J'aurais bien envie de lui dire que moi par exemple j'étais une vampire et elle une prime et que pourtant on dit que les deux sont réputés pour se sauter tout de suite dessus et que malgré tout nous parlions. Je me gardais donc de dire quoi que ce soit. Je souris doucement en l'écoutant. « Hm … il faut le voir c'est tout. Il faut l'avoir vécu pour le comprendre et le concevoir » je souris doucement. A quoi bon parler de choses aussi importantes avec un prime. De toute manières ils voient tout en noir et en blanc. Le gris n'existe pas pour eux.

La conversation déviait rapidement sur le couple étrange posté derrière nous. Une vampire et un humain. Je ne me gênais pas pour dire qu'elle était vampire. Ou surtout pour la tester. Savoir si j'avais eu raison de la penser prime. J'avais vu dans le mille. Elle l'avait tout de suite compris. Je souris doucement quand elle s'excusait pour aller les voir. Prévisible, bon dieu, qu'elle était prévisible. Je me retournais en pivotant sur le tabouret et remettait mon peignoir en place. J'allais me délecter de voir ce qui se passait. On verrait bien si j'avais besoin d'intervenir ou pas.