En ce qui concerne le coté physique, si l'on commence par l'apparence général, je ne passe pas inaperçu. Je dois avouer que j'ai une façon de m'habiller assez orignal malgré l'époque à la quelle nous vivons. Ce n'est pas facile à décrire, c'est classe mais pourtant il y a un petit truc qui sonne faux, sûrement à cause que malgré le fait que je sois un gentleman je n'ai ni la démarche, ni l'élégance. J'ai de la prestance et de la connaissance, je crois que c'est déjà des bons points, non ?
En ce qui concerne mon visage, je ne m'en occupe pas trop, je n'ai pas le temps pour ce genre de détail. Je me brosse les dents, je me lave par contre je ne me soucie pas beaucoup de mes cheveux, je vais rarement chez le coiffeur ce qui me donne souvent des allures de clochard qui aurait trouvé par hazard un beau costard tout neuf. Je porte des lunettes pour lire si non j'ai vite mal à la tête.
Ah, mon corps, j'allais oublier d'en parler ! Je ne suis pas trop grand et cela m'arrange bien, du haut de mes 1 mètre 76 je passe inapecu dans la foule quand j'en ai besoin. Je suis musclé juste comme il faut, si on peut appeler ça des muscles... À dire vrai, je ne sais pas combien je pèse mais il ne me semble pas que je sois mince, je suis normal sauf que je n'ai pas un centimètre de graisse, vu que je bouge tout le temps je ne prends pas de poids. Je crois que j'ai tout dit sur mon physique à part peux-être que j'ai des grands pieds mais bon... Je ne pense pas que cela vous inéresse.


Vous tenez vraiment a savoir ce qui se passe dans ma tête ? Et bien soit mais ne vous plaignez pas de ne pas avoir compris, je ne vous l'expliquerais qu'une seul fois.

Behind the mask :

Le dégout de moi-même : Dans ma vie, j'ai fait des bonnes et des mauvaises choses comme toutes personnes. Le hic c'est que je n'arrive pas à me pardonner mes erreurs, elles sont tellement grosses à mes yeux que même avec tous les gens que je sauve cela ne me permets pas de me pardonner. - Seul j'étais et seul j'aurais du rester, si seulement j'avais su... - Les gens ne voient pas ce dégout en moi, ils sont bien trop occupé avec leurs petits soucis. Moi, je garde le sourire - Fake smile - quoi qu'il se passe et je me plonge dans des affaires pour aider les autres.

La peur : J'ai peur que quelqu'un un jour découvre ce que je ressens intérieurement. Je souffre d'un mal qui, même avec le temps ne s'en va pas. Les années se sont écroulées, je ne suis plus le même depuis l'incident, - je suis mort, mon coeur à cessé de battre. - J'ai peur des sentiments que je pourrais éprouver et de ce fait je n'ai pas envie que l'on s'attache à moi non plus, je ne veux faire souffrir personne, la douleur que j'éprouve est tel que je ne la souhaite à personne même pas à mes ennemis.

La tristesse : Comment arriver à voir de la lumière lorsque nos yeux sont bandé ? Selon la logique, quand on est dégouté et que l'on a peur on ne peut échapper à la tristesse. Quand on écoute la logique, elle ne nous fait jamais souffrir car on évite les embrouilles de tout genre. On évite aussi du même coup les petits bonheurs de la vie, c'est un jeux dangereux. Je ne regrette pas d'avoir écouté mes sentiments, quand j'y réfléchis bien je me dis que tout ses merveilleux moments - éphémère - je n'aurais jamais pu les vivres si j'avais pris une autre déscision.

Du masochisme ? : Ahhh... La cigarette, c'est la seule chose qui me tienne encore à coeur, - ma sucette au cancer, comme je l'appelle. - De là à dire que je suis masochiste... Si d'aimer fumer c'est être maso alors je crois que oui je le suis comme le 20.8% de la populaton qui fume aussi au USA...

Before the mask :

Le courage : On m'a souvent dit que j'étais quelqu'un de courageux. Pour ma part je n'appelle pas cela du courage mais de la folie - Madman -. Quand on perd la seule et unique chose qui nous tiens vraiment à cœur, notre propre vie ne compte plus beaucoup ce qui fait que je n'ai jamais peur du danger.

La parole : Je ne sais pas d'où cela vient mais j'ai une telle prestance que lorsque je parle en publique tout le monde se tais et m'écoute, - encore heureux vu que je suis là pour les sauver. -

La crainte : Ce que je crains ? C'est de voir mourir des gens, - assez de personnes sont mortes autours de moi. - Je ne souhaiterai pas à mes ennemis de souffrir comme moi je souffre.

Un Hybride ? Non... non... Un bâtard...

Je suis né d'une union des plus particulières que même moi j'ai de la peine à y croire. Moitié vampire, moitié démon, un mariage qui malgré les apparences n'a pas que des avantages, certes je peux voire aussi bien le jour que la nuit mais ce qui concerne la nourriture, je suis tout aussi dégoûté par le sang que par la chair fraîche. J'ai faim en permanence sans jamais pouvoir être assouvit, j'ai des injections c'est la seule façon que j'ai trouvé pour me nourrir.

En ce qui concerne mon enfance, il n'y a rien de particulier à raconter. Il y avait des hauts et des bas comme dans toutes les familles. Mes parents ressemblaient à des humains dans leur façon de m'éduquer, hélas on ne change pas ce que l'on est, je mis de nombreuses années à enfin contenir ma rage et mon envie de massacre.

Ce n'est qu'après avoir connu Rose que toutes envies de faire souffrir les autres disparurent...

Cette fameuse nuit, il neigeait à gros flocon, la période de noël était fini. La plus part des humains avaient trop froid pour se balader dehors pourtant j’aperçus au loin une jeune femme. Je l'observais d'assez loin pour ne pas me faire remarquer, j'espérais de tout mon coeur qu'elle ne soit ni un démon, ni un vampire. Vu que je suis un bâtard, j'étais aussi recherché par les démon que par les vampires et je ne tenais pas à me battre cette nuit-là.

Le vent m'apporta son odeur, c'était une humaine. Je ne sais pas pourquoi mais je ne pus m'empêcher de m'approcher d'elle. Allais-je la tuer ? Pourquoi pas, après tout j'adorais voir souffrir les gens de mes mains. À ma vue elle sourit, cela me pris de court, je n'avais pas l'habitude que les gens sourient en me voyant. Elle me demanda si moi aussi j'avais eu de la peine à dormir et que c'était pour cela que j'étais sortis. Elle avait une façon d'être elle-même qui me troubla, c'était la première fois que je me sentais aussi à l'aise avec une personne autre que ma mère ou mon père.

Quand on se quitta, elle me donna son numéro de téléphone. Je n'en revenais pas, je ne l'avais pas tué et encore pire, voilà que je me retrouvais ami avec cette humaine... quelques jours plus tard je l'appela, on s'organisa une petite sortie dans un restaurent.

Plus le temps passait, plus je m'attachais à elle. Ce n'était pas facile pour moi, je ne connaissais presque rien à la façon de vivre des humains, elle le voyait bien mais cela n'avais pas l'aire de la déranger. Comme vous pouvez l'imaginez, nous devinrent un couple bien particulier je l'admets mais nous nous aimions et c'est cela qui compte le plus non ?

Après les doutes, il y a les questions... Pourquoi as-tu des seringues dans tes poches ? Comment ce fait-il que tu saches toujours retrouver le chemin lorsqu'il fait nuit ? Etc... J'avais peur de sa réaction, peur qu'elle me craigne. Je lui avoua tout. Elle n'en croyait pas ses yeux, comment avait-elle pu vivre avec un... bâtard sans s'en rendre compte ? Sa deuxième réaction fut de me serrer dans ses bras, sur ce coups là c'est moi qui ne comprenait pas.

Nous nous aimions peu importe que nous ne soyons pas de la même ethnie. Je savais que cette histoire finirait mal de toute évidence. Je vieillis bien plus lentement que les humains et les démons, elle en paraîtra 80 lorsque moi je n'en aurais que 26 ou 27 ans d'apparence.

L'incident eut lieu un soir d'hiver qui ressemblait beaucoup au soir de notre rencontre. Nous marchions, main dans la main, sourire aux lèvres jusqu'à ce qu'un vampire nous arrive contre, le salaud avait masqué son odeur. Je n'arriva pas à la protéger, un autre vampire m'avait assommé. À mon grand regret ils partirent avant même m'avoir aussi tuer, pourquoi ? Je pense que je ne le saurais jamais.

Je me suis approchée d'elle et je l'ai serrée dans mes bras. Un sourire, semblable au premier qu'elle m'avait adressé, ornait ses douces lèvres. Avec ses dernières force elle me fit promettre de ne pas chercher à la venger, elle me dit aussi que ce n'est pas en tuant que j'arriverais à régler les soucis entre toutes ses races.

" Tu es... la seule personne capable de faire régner la paix... Tu es métisse, démon et vampire... Avec deux coeurs d'homme... Il n'y a que toi qui peut tous nous rassembler. Jure moi de faire le bien autour de toi, s'il te plait mon amour."

Je m'enfuis, loin de tout, je voulais tout oublier. J'étais triste et plein de haine, si j'avais le malheur de croiser un vampire, il finissait toujours en bouillis. Si l'on dit de moi que je suis un prime, cela vient de cette époque là. Au bout de 3 ans à tuer tous les vampires que je croisais, je finis par être connu de tous.

Je suis bien content que ce temps soit résolu, quand on est jeune on ne réfléchit pas. Il me fallut environ 10 ans pour enfin comprendre que Rose avait raison et que les massacres ne servent à rien. C'est donc 10 ans après sa mort que je pris le surnom du Docteur. Docteur, parce qu'a partir de ce moment là je ne tuais plus personne, sauf cas de force majeur.

Je viens, je pars, je ne fais jamais bien long au même endroit. J'avais entendu parler de Las Vegas il y a de nombreuses années et comme je ne m'en trouvais pas très loin j'y suis allé.

La suite ? C'est à vous de voir !

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